Le Paradis ? Est-ce en réaction aux défis et déviances de l’époque qu’Olll interroge et bouscule sans scrupule nos rapports au temps, à la mortalité et à la spiritualité ?
En se moquant des conventions, il manipule nos pudeurs, avec irrévérence et
malice, pour finalement questionner les limites de notre humanité.

Peaux tatouées, vieilles peaux, peaux lisses… cranes bijoutés, les chairs et les os s’alignent, se déclinent et resplendissent pour nous en faire voir de toutes les couleurs.

Une série de cochons cocasses semblent flotter dans la promesse d’un au-delà, comme en apesanteur.

Un Christ est suspendu à l’apogée d’une courbe : chute, prémices d’une élévation céleste ou vertige d’un saut à l’élastique ? A chacun ses courbes, la suite est dans nos imaginaires.

OLLL, de son vrai nom Olivier Domin, est un artiste peintre français d’une envergure internationale.

Chacune de ses expositions est scénarisée et conçue comme une expérience à part entière, finement orchestrée en fonction des lieux qu’il investit et des possibles résonnances vis-à-vis de l’actualité. OLLL aime capter avec audace l’attention du public et tant mieux s’il faut, pour la provoquer, une touche savamment dosée d’irrévérence qui marque sa signature.

Il peint et s’expose dès son plus jeune âge. Il développe d’année en année un style particulier combinant des techniques de peinture traditionnelles avec des collages et autres audaces créatives.

Sur les toiles d’OLLL, les couleurs éclatantes sont matières, textures, reliefs et contrastes. Il est particulièrement connu pour ses portraits, qui mettent en valeur la personnalité de ses sujets tout en explorant les thèmes de l'identité et de la culture populaire. Sans limite, il emploie aussi volontiers d’autres formes artistiques (sculptures, photos revisitées, tableaux monumentaux, œuvres hybrides) toujours au service de son regard caustique sur les vanités humaines et le rapport au divin.

Ses références au Pop Art en général et à Andy Warhol en particulier s’expriment dans l’emploi de couleurs vives et ses techniques de collage et de superpositions. Il décrit aussi son admiration pour l'œuvre du peintre autrichien Egon Schiele, dont la capacité à exprimer l'émotion brute et la vulnérabilité à travers la peinture l’inspire.

Exposées dans le monde entier, ses œuvres brillent dans chacun des événements artistiques majeurs : Biennale de Venise, Armory Show de New York, Art Luxembourg, Art Fair de Rome, FIAC de Paris, Art Basel à Miami, ainsi qu’au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris et dans les Galeries exigeantes en France, en Suisse, aux Etats-Unis, au Japon… Galerie Gismondi, Galeries Belair Fine Arts, Opéra Galerie, Galerie Bartoux.

Installé à Cannes, il crée chaque année pour le Festival International du Film, le portrait du Président du Jury.

Philippe Gourdon se décrit comme un explorateur de lumière. Sa pratique s’inscrit dans la lignée du mouvement lumino-cinétique mais contrairement à ses prédécesseurs il utilise une approche digitale pour simuler numériquement des déplacements lumineux sans recourir aux motorisations utilisées par le passé. Sa démarche consiste à animer des lignes de lumière, les déformer, les transfigurer à travers des compositions multiples.

Ses œuvres sont en mouvement constant et évoluent de formes simples à des assemblages plus complexes pour simuler une méditation contemplative qui apaise l'esprit et transporte dans une autre réalité.